Le Projet Éducatif

Fruit d’un travail d’écriture collectif des membres de l’association, ce document a vocation à être retravaillé régulièrement, afin de correspondre au mieux aux attentes de chaque personne, adulte ou mineur, qui prendra part à cette aventure commune. Les pages suivantes décriront plus en détail les valeurs qui nous unissent au sein de cet organisme et qui guident nos pratiques pédagogiques auprès des publics accueillis.

Ralentir pour mieux préparer l’avenir

Aujourd’hui, la question de l’avenir est centrale et sa préservation devient l’objet de nombreux débats à l’échelle locale, nationale et internationale. En effet, la réalité écologique actuelle nous montre que nous avons atteint la limite de nos façons de produire et de consommer : si nous voulons ne serait-ce que continuer à vivre sur notre planète, c’est aujourd’hui que nous devons prendre des décisions et les mettre en pratique. C’est pourquoi l’apprentissage de la sobriété, qu’elle soit énergétique, matérielle ou temporelle, est pour nous une nécessité.

Pour cela, il existe de nombreuses possibilités : apprendre à diminuer nos besoins ; réduire nos déchets et recycler ceux qui restent ; favoriser le matériel durable pour qu’il puisse servir plusieurs fois ; se passer autant que possible de véhicules motorisés, de téléphones portables énergivores et de leurs usages systématiques ; préserver le vivant et plus particulièrement les espèces en voie d’extinction ; sortir du carcan anthropocentriste ; …

Cet apprentissage de la sobriété peut se faire par de la sensibilisation au travers d’activités communes, de rencontres, d’échanges et de discussions, mais également par de la pratique concrète, des mises en situation où les jeunes sont responsabilisé.e.s sur les conséquences environnementales de leurs actes : iels expérimentent l’agriculture raisonnée en comprenant l’enjeu de la préservation des sols, découvrent les effets sociaux et environnementaux du monde industriel, etc …

Il est pour nous essentiel que tout cela soit réalisé au travers des prismes du jeu et du plaisir, car si ces pratiques sont perçues comme pénibles, les jeunes n’en tireront rien de positif.

Apprendre à prendre son temps, à apprécier le temps présent, à étirer les moments agréables, retrouver les petits plaisirs du quotidien, … Tout cela nécessite aussi d’apprendre à se connaître, à connaître ses émotions, à savoir mettre des mots dessus, à construire une conscience de soi, à avoir confiance en soi, à créer du lien avec autrui, mettre en pratique le respect, la confiance mutuelle et la tolérance.

Ces valeurs sont, pour nous, indissociables si nous voulons construire avec les jeunes de nos accueils collectifs de mineurs une société plus juste, plus responsable et plus résiliente.

« Au sujet de l’avenir, il ne s’agit pas tant de le prévoir que de le rendre possible »         Antoine de St Exupéry

Pour une pédagogie libertaire appliquée

Mouvement éducatif initié au début du 20ème siècle par Francisco Ferrer, dans son projet « d’école moderne » (la Escuola Moderna), la pédagogie libertaire se fixe comme objectif de replacer les jeunes au centre de leur propre éducation. Elle considère ce levier comme le meilleur moyen d’émanciper l’avenir, comme un puissant vecteur de transformation sociale, comme une excellente façon de changer le monde. Elle décrète que ce que nous appelons un « enfant » n’est pas un « individu en devenir », mais un individu déjà existant, avec sa personnalité, ses aspirations et ses limites, qui doivent être respectées. La pédagogie libertaire sera vite reprise et appliquée par de nombreux pédagogues tel que Janus Korkczak, dont les écrits aboutiront en 1959 à la signature de la convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la totalité des pays du monde, exception faite des USA. Nous retrouvons d’ailleurs cette notion de pédagogie libertaire à l’article 12.1 de celle-ci : «les états parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité ».

A Menideri, nous ne considérons pas la liberté comme une forme de « non-contrainte », parce que vivre ensemble nécessite de mettre en place des règles communes et que les Accueils Collectifs de Mineurs sont encadrés par des lois. Nous la percevons plutôt sous deux aspects :

la liberté comme « non domination » implique que chaque individu a droit au respect de ses intérêts et de ses convictions : aucun épanouissement personnel ne peut se faire au détriment de l’épanouissement de quelqu’un d’autre ;

la liberté sous forme « politique », c’est-à-dire la possibilité pour un individu de donner son avis et de participer aux décisions prises pour réguler le groupe au sein duquel il évolue.

Pour nous, un séjour de vacances au sein de l’éducation populaire est avant tout une sorte d’école de la démocratie directe, où chacun.e peut formuler ses idées et les proposer au groupe. L’association Menideri souhaite faire vivre la composante organique du collectif, son fonctionnement dépendant des individus qui le composent. C’est pourquoi nous permettons à chacun.e de participer à l’organisation du séjour. Le terme « enfant », signifiant étymologiquement « qui ne parle pas », est ainsi une notion que nous rejetons au sein de nos accueils collectifs de mineurs : que la parole de chacun.e soit écoutée, indifféremment de son âge et de sa condition. Les adultes, en ce qu’iels composent également ce collectif, ne sont pas en reste dans l’expression de leurs envies, de leurs besoins et de leurs aspirations. Néanmoins, ces aspirations devront s’intégrer à celles du groupe.

« Je ne suis réellement libre que lorsque l’ensemble des êtres humains qui m’entourent le sont également. La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Ma liberté personnelle, ainsi confirmée par la liberté de tout le monde, s’étend à l’infini. »

Mikhaïl Bakounine

Nous voulons l’égalité !

Les inégalités n’ont jamais été aussi présentes dans nos sociétés et ne cessent de s’accroître, sur de nombreux plans: économique, chances, droits, accès aux savoirs, aux soins,…. Pourtant, à notre sens, l’égalité entre nous, entre les groupes, entre les peuples, permet une meilleure cohésion sociale et développe l’esprit d’entraide. Vouloir une égalité parfaite peut paraître illusoire ou utopique. C’est pourtant le but que nous visons sur nos accueils collectifs de mineurs, dans les actions qui nous uniront au quotidien. A nos yeux, prendre soin les un.e.s des autres est la meilleure arme contre les inégalités.

L’égalité développe un sentiment de bien-être personnel, par opposition au sentiment d’injustice, et permet au groupe d’agir de façon équilibrée. Les accueils collectifs de mineurs permettent ainsi d’atténuer ce sentiment d’inégalités. Puisque nous partageons un environnement commun, des repas communs, des activités communes, il est à nos yeux essentiel de vivre et de s’épanouir dans de bonnes conditions.

Dans notre association, nous déclinons le concept d’égalité de différentes manières:

  • Égalité «politique» : Pour le mode de décision, chaque individu doit non seulement être entendu, mais aussi avoir le même poids que les autres, et disposer du temps nécessaire à la compréhension des tenants et aboutissants de chaque décision. Afin de proposer une amélioration du modèle démocratique actuel, nous visons le consensus, par opposition au vote majoritaire. Ce mode de décision ne suppose pas forcément que tout le monde soit d’accord en permanence, mais que chaque individu accepte une décision commune en ayant pu argumenter ses idées et qu’il n’y ait pas d’atteinte à son intégrité ;
  • Égalité économique : L’objectif est d’avoir un traitement équitable des moyens, quel que soit le projet ou la personne, son âge ou sa situation sociale : nous ne réalisons pas des séjours « pour riches » et des séjours « pour pauvres » à Menideri. Nous garantissons une stricte égalité des moyens mis à disposition de chaque individu prenant part à nos actions éducatives. Un de nos objectifs est aussi de diminuer les coûts d’inscription pour toutes et tous afin de faciliter l’accessibilité à nos actions, tout en rétribuant les personnes qui travaillent sur les accueils collectifs de mineurs de façon équitable et juste ;
  • Égalité physique : s’il est une forme d’égalité qui ne dépend pas de l’être humain, c’est bien celle-ci. En effet, les individus ne sont pas égaux face à leurs corps, face à leur santé. Bien que les choix individuels puissent les impacter, il demeure des variables immaîtrisables. Nous souhaitons adapter nos activités et notre vie quotidienne pour qu’elles puissent correspondre à l’ensemble des capacités physiques du groupe, pour éviter toute dynamique élitiste. Nous préférons arriver tou.te.s au sommet d’une colline plutôt que de gravir une montagne à quelques un.e.s.

Enfin, parce qu’elles sont intimement liées à l’avenir égalitaire que nous souhaitons voir se développer, toutes nos actions éducatives participent activement à la lutte contre toutes les formes de discriminations, quelles qu’elles soient.

«Si l’on recherche en quoi consiste précisément le plus grand bien de tou.te.s, on trouvera qu’il se réduit à deux objets principaux : la liberté et l’égalité.»

Jean-Jacques Rousseau

L’Éducation Populaire, outil de solidarité

De la plus petite échelle, celle de l’amitié ou de la famille, à la plus grande échelle, celle de l’humanité ou du monde vivant, toute société est basée sur un concept central : la solidarité. C’est parce que nous nous sentons concerné.e.s par les difficultés et les réussites d’autrui que nous pouvons mettre en place les mécanismes d’entraide et de coopération nécessaires à la cohésion sociale d’un groupe.

C’est pourquoi, chez Menideri, nous considérons cette notion comme tout aussi centrale au sein de notre projet éducatif : sans solidarité, pas de société, pas d’accueils collectif de mineurs, pas de groupe. Nous cherchons donc à développer cette solidarité au travers de chacun de nos actes éducatifs, en favorisant l’éducation coopérative vis à vis de la compétition par exemple. Conscient.e.s que le sentiment de solidarité se développe plus facilement dans la proximité induite par le quotidien, les séjours de vacances avec hébergement constituent la majeure partie de notre activité associative. Conscient.e.s que le sentiment de solidarité se développe plus facilement dans une petit groupe qu’un grand, nous limitons les inscriptions sur nos accueils collectifs de mineurs à 12 places, voir 6 places en dehors des séjours d’été.

Pour atteindre cet objectif de solidarité, l’association Menideri s’inscrit dans l’Éducation Populaire, mouvement qui promeut l’apprentissage de tous.tes par tous.tes. Nous développons nos projets à travers la pédagogie active, que l’on retrouve chez Célestin Freinet ou Maria Montessori. Il s’agit de considérer que l’être humain apprend beaucoup mieux dans l’action et lorsqu’il définit ce qu’il souhaite apprendre. De plus, nous adoptons le concept d’horizontalité, inspiré de Joseph Jacotot, pédagogue issu de la Révolution Française et dont les méthodes reposent sur l’absence de hiérarchie, entre les savoirs comme entre les individus. Entre la géométrie et la poterie, il n’y a ni supériorité ni infériorité ; entre les adultes et les jeunes, il n’y a pas de « sachants » et « d’ignorants ». Partager et appliquer ensemble nos savoirs, quels qu’ils soient, représente pour nous une dynamique sociale et une source de richesse humaine à préserver et à reproduire, en tout temps et en tout lieu.

« Personne n’éduque autrui, personne ne s’éduque seul, les humains s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde »          

Paulo Freire

Pour une éducation inclusive

Nous envisageons la mixité au sein de notre association sous trois aspects :

Tout d’abord, nous attachons une importance cruciale à la mixité sociale au sein de nos séjours. Cette volonté se traduit par l’accompagnement des familles pour accéder aux aides aux départs en vacances mises en place par les différentes institutions, et nous proposons un paiement en plusieurs fois lorsque cela est nécessaire. Ainsi, l’association œuvre au maximum afin de favoriser le départ en vacances de chaque jeune.  Outre cet accompagnement, durant les séjours, nous nous attachons à faire évoluer le regard de chacun.e afin de vivre ensemble et de s’adapter selon les habitudes de chaque personne : les jeunes sont ainsi amené.es à accepter et comprendre les différences de contexte de vie (familial, urbain, rural, …). Nous imposons également un montant maximum d’argent de poche, afin de réduire toute différenciation due au niveau économique et social de chaque famille. 

Notre association est aussi partisane de la mixité de genre, qui se traduit de plusieurs façons : 

– Le refus de l’assignation d’une tâche et/ou d’une activité à un genre spécifique : les activités ménagères ne sont pas des activités exclusivement féminines, et le foot n’est pas un sport masculin. Ainsi, les responsabilités (cuisine, vaisselle, rangement, courses, …) sont réparties entre chacun.e.s des jeunes, quel que soit leur genre, et chacune des activités proposées est ouverte à tous.tes. 

– Aucune distinction de traitement selon le genre des jeunes accueilli.es, de leur famille, des personnes prenant part à l’organisation de l’association et des animateurs.rice.s recruté.e.s lors des séjours.

– Une sensibilisation continue à l’égalité entre les genres, au travers d’espaces de discussions, d’échanges, de créations, d’activités, …

Enfin, nous souhaitons avancer vers une mixité entre personnes valides et personnes en situation de handicap. Nous considérons qu’une personne n’est pas handicapée de par un état de fait mais bien parce que son environnement social et matériel rend sa situation handicapante. Ainsi, nous souhaitons proposer au sein de nos séjours l’accueil de toute personne, quelle que soit la raison provocant une situation de handicap. Les conditions de l’accueil seront adaptées selon la situation de chacun.e (couchage, accompagnement, médication, activités …).

« Une société n’est pas un club dont les membres pourraient accaparer l’héritage social à leur profit pour en jouir de façon exclusive. Elle n’est non plus un cercle réservé à certains affiliés, occupés à percevoir des subsides attachés à une « normalité » conçue et vécue comme souveraine. Il n’y a pas de cartes de membre à acquérir, ni droit d’entrée à acquitter. Ni débiteurs, ni créanciers autorisés à mettre les plus vulnérables en coupe réglée. Ni maîtres ni esclaves. Ni centre ni périphérie. Chacun est héritier de ce que la société a de meilleur et de plus noble. Personne n’a l’apanage de prêter, de donner ou de refuser ce qui appartient à tous. Une société inclusive, c’est une société sans privilèges, exclusivités et exclusions. »           Charles GARDOU

Vous avez dit croyances ?

Le présent projet éducatif établit la liste de nos croyances communes, c’est-à-dire celles que nous identifions collectivement comme des leviers de transformation sociale positive. La lenteur, la liberté, l’égalité, la solidarité et la mixité, selon nous, pourraient nous emmener vers une société qui serait, selon nos propres critères, plus agréable.

En dehors de ces valeurs, nous sommes conscient.e.s que d’autres idéaux sociaux existent : la religion, la loi du marché, le socialisme, l’anarchie, la nation ou la république sont autant de croyances en un modèle social meilleur. Nous avons consciemment choisi de ne pas inscrire notre démarche collective dans l’une d’entre elles, et pour autant nous acceptons sur nos séjours tout individu ainsi que les croyances qui le composent, sans aucune demande de dissimulation de celles-ci. Nous ne demandons à personne de laisser les siennes à la porte de nos séjours : TOUS les régimes alimentaires sont respectés, et les discussions autour de ces sujets sont acceptées.

En profonde opposition avec le contexte politique exclusif de notre temps, notre interprétation de la laïcité est radicalement inclusive.

« Toute coopération humaine à grande échelle repose en définitive sur un ordre imaginaire : un ensemble de règles que nous croyons aussi réelles et inviolables que la gravité, même si elles n’existent que dans notre imagination » Yuval Noah Harari

La limite du fascisme

Il est cependant une croyance, un « ordre social meilleur » que nous choisissons collectivement de ne pas accepter sur nos séjours : le fascisme.

Il est intéressant de constater que cette philosophie politique, qui change régulièrement de forme, est bien souvent une dérive d’une autre croyance : il existe des formes de fascisme religieux, capitaliste ou nationaliste. Mais dis-moi Jamy, qu’est-ce que c’est le fascisme ? Qu’est-ce que nous n’acceptons pas sur nos séjours ?

Nous n’admettons aucune discrimination envers qui que ce soit, que cela soit sur un critère ethnique, religieux, de genre ou d’orientation sexuelle.

Nous n’admettons aucun autoritarisme présentant le désaccord comme une trahison, rejetant le parlementarisme ou favorisant le culte de l’action au détriment de la réflexion.

Nous n’admettons aucune apologie de la guerre, de la mort, de l’élitisme, ou de la tradition.

Nous refusons tout mépris de la faiblesse ainsi que la hiérarchisation des individus qu’elle induit.

« On peut jouer au fascisme de mille façons, sans que jamais le jeu ne change »

Umberto Eco

Quelle place pour l’individu ?

Au travers de nos accueils collectifs de mineurs, nous cherchons à permettre l’accomplissement de soi à travers l’autodétermination et le pouvoir d’agir. Se connaître soi-même passe par différentes étapes, il est essentiel d’avoir conscience des différentes possibilités afin de choisir librement ce qui nous correspond le mieux : préférence dans les jeux, les modes de vie et les relations, la connaissance et la découverte de ses besoins personnels, ses idéaux, son identité culturelle ou de genre… Il convient ensuite au collectif d’intégrer ce que chaque individu souhaite être, et réciproquement : l’individu doit tenir compte de la volonté du collectif, mais le collectif se doit en retour de tenir compte de la volonté de l’individu.

« Ce n’est pas le savoir qu’il s’agit d’inculquer, c’est la personne qui doit arriver à son propre épanouissement. Le point de départ de la pédagogie ne doit pas être de civiliser, mais de former des personnes libres, des caractères souverains. »             Max Stirner

En route vers l’auto-gestion !

La capacité à s’organiser en tant que collectif sans intervention extérieure est essentielle au sein de notre association. Elle permet l’indépendance et l’autonomie du collectif. Chez Menideri, cette auto-gestion fonctionne sans hiérarchie, dans l’équipe d’animation, dans le groupe de jeunes, comme dans le collectif que nous formons tous ensemble. Cela suggère des prises de décisions que nous voulons au consensus, une répartition équitable des responsabilités, la participation de chacun.e à l’organisation de la vie collective (horaires, gestion des conflits, repas, matériels, …) et au choix des activités.

Donner les moyens aux personnes composant un collectif, jeunes ou adultes, de vivre en situation de bien-être, c’est laisser la possibilité à chacun.e de s’emparer du projet commun, de le faire grandir et d’y construire son autonomie. Il est important de connaître son environnement social et naturel pour évoluer dans ce milieu. Lorsque l’on visite un nouvel endroit, on peut y déceler les possibilités : une forêt amène certains jeux, une cuisine organisée donne envie d’y préparer ensemble des repas conviviaux, … Lorsque l’on évolue sereinement dans un groupe et un environnement donnés, on peut s’autoriser à s’ouvrir, grandir et questionner sa représentation du monde. C’est l’un des objectifs que nous souhaitons atteindre : évoluer ensemble pour apprendre et grandir de nos expériences.

«La meilleure chose que nous puissions offrir aux autres n’est pas de leur montrer notre richesse, mais de leur révéler la leur»

Louis Lavelle